Tous les bébés pleurent. Lors de leur première année, c’est d’ailleurs leur principal moyen de communiquer. Et ces pleurs sont bien loin de vous laisser indifférents.
Vous ne parvenez pas à consoler votre bébé, et c'est alors que vous envahit un immense sentiment de culpabilité ?... Comme à peu près tous les parents dans votre cas. Un enfant inconsolable éveille de nombreux sentiments dans le cœur d'un parent impuissant : frustration, inquiétude, désespoir – parfois même colère. C'est que ces pleurs sont bien loin de nous laisser indifférents. Nous sommes « programmés » pour réagir en présence d’un bébé qui pleure ; souvent, on ne veut qu'une chose : être près de lui et le réconforter.
C'est pas bientôt fini ?
Le temps ne passe jamais aussi lentement que lorsque son enfant pleure. Vous pourrez même parfois avoir l'impression qu'il passe son temps – ou du moins ses nuits – à pleurer, et ce même si ce n'est pas le cas objectivement. Des études ont démontré que les petits bébés pleurent ou sont agités au moins deux heures par jour jusqu'à leurs trois mois, et une heure par jour entre quatre et six mois. Pourtant, ces heures peuvent sembler une éternité.
Chaque bébé naît avec sa personnalité et son tempérament, deux éléments qui influent largement sur son rapport aux pleurs. Certains sont extrêmement discrets, d'autres, plus dynamiques, se plaisent à explorer l'intégralité de leur répertoire vocal – ce qui demande un petit supplément d'énergie de la part des parents. Ceci dit, il y a un côté positif à avoir un petit « pleureur » à la maison, qui ne se gêne pas pour faire entendre ce dont il a besoin. Cette volonté lui servira plus tard dans la vie.
SI BéBé PLEURE, MIEUX VAUT RéAGIR.
Pourquoi ces pleurs ?
Ces pleurs peuvent vouloir dire bien des choses : j'ai faim, je ne veux pas m'asseoir là, ce n'est pas agréable, je n'arrive pas à dormir, je ne veux pas être porté dans ces bras, etc. Parfois, les pleurs et appels du pied sont plus fréquents, par exemple en période de croissance ou de développement intense.
Avec le temps, vous apprendrez à reconnaître la nature de ses pleurs. Ce n'est pas toujours facile, et vous ne comprendrez pas toujours pourquoi votre enfant se met dans ces états-là... d'ailleurs, lui-même ne le sait peut-être pas. Quoi qu'il en soit, une chose est sûre – vous allez considérablement améliorer votre sens de la déduction.
Consoler son bébé
On peut facilement se retrouver à tout essayer – et on dit bien tout – pour consoler son bébé. Avant toute chose, dites-vous bien que pleurer n'a rien de dangereux et ne risque en rien de faire du mal à votre bébé. Cet état – de tristesse, de déception ou de colère – n'est pas mauvais pour lui à proprement parler. Si vous êtes dans le coin, votre bébé pourra vraiment apprécier de changer de décor, lové tout contre vous.
Par le passé, on disait qu'il était bon de laisser les bébés pleurer car c'était bon pour leurs poumons – ça n’est plus le cas aujourd'hui. Si bébé pleure, mieux vaut réagir. Bien évidemment, dans la plupart des cas vous pourrez aller aux toilettes, finir votre douche ou votre repas avant d'y aller. N'oubliez pas qu'il faut prendre soin de vous, si vous voulez pouvoir continuer d'assurer.
Bébé gâté ?
Prenez votre bébé si vous le sentez, et même si les gens autour veulent vous en dissuader. Prendre un bébé qui pleure, ce n'est pas le gâter. Écoutez votre instinct et sélectionnez soigneusement les conseils qui fusent de toutes parts.
Vous pouvez trouver davantage d'infos sur la façon de consoler un bébé, à lire ici.