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Soulager la douleur pendant l’accouchement

Mettre au monde un enfant n’est pas une partie de plaisir, mais une expérience à tout point de vue douloureuse. Cependant, il n’y a aucune raison de souffrir plus que nécessaire, si vous ne le voulez pas. Renseignez-vous au préalable sur les différentes manières de soulager la douleur lors de l’accouchement.

Plus vous serez préparé et plus vous aurez confiance dans la capacité de votre corps à donner naissance à un enfant, plus il vous sera facile de surmonter les douleurs du travail et de l’accouchement. Il est également important que votre partenaire soit informé pour pouvoir parler en votre nom au moment où vous gérez les contractions pour donner naissance à votre bébé. Le soulagement de la douleur est en effet toute une science, et si vous n’avez pas besoin de tout savoir, car la sage-femme est parfaitement informée, il est essentiel de connaître les bases. Il existe eux types de méthodes pour soulager la douleur lors de l’accouchement : les méthodes naturelles non médicamenteuses et les méthodes médicamenteuses.

Les méthodes naturelles et non médicamenteuses

Lorsqu’il est soumis à un stress important, comme un accouchement, le corps produit des endorphines pour mieux faire face à la douleur. Ces endorphines, qui sont en quelque sorte une morphine naturelle, d’où leur nom, réduisent la tension et augmentent la sensation de bien-être, sans affecter le bébé ni le processus de naissance. Elles constituent la base du soulagement naturel de la douleur par le corps. Nous vous présentons ici les méthodes les plus courantes pour stimuler les endorphines.

  • Injection cutanée de sérum stérile. Une petite quantité d’eau stérile est injectée sous la peau à l’aide d’une fine aiguille à l’endroit où l’on ressent la douleur. L’effet peut durer jusqu’à une heure et demie, mais l’opération peut être répétée plusieurs fois.
  • TENS (neurostimulation électrique transcutanée). Il s’agit d’un petit appareil qui produit de légères vibrations par l’intermédiaire de deux ou quatre électrodes afin de stimuler les nerfs du dos. Il permet de supprimer les pics de douleur et d’atténuer l’intensité des contractions.
  • Massage. Il peut être agréable de se faire masser le bas du dos, une tâche idéale pour votre éventuel partenaire. Les massages libèrent de l’ocytocine qui, en plus de vous détendre, stimule les contractions et les rend plus efficaces. Les massages par friction ou pression peuvent soulager la douleur tout au long du travail.
  • Acupuncture. Il existe dans la plupart des hôpitaux des sages-femmes aptes à pratiquer l’acupuncture pendant l’accouchement. N’hésitez pas à poser la question si vous souhaitez essayer. Les aiguilles insérées dans des points d’acupuncture spécifiques stimulent la production de diverses substances, telles que les endorphines.
  • Chaleur. Utiliser un coussin chauffant ou une bouillotte peut soulager la douleur et vous aider à vous détendre au début de la phase de dilatation et pendant la phase active.
  • Eau chaude. Prendre une douche chaude, assis ou debout, ou flotter comme en apesanteur dans une baignoire soulage la douleur et détend le corps.

On peut toujours changer d’avis !

Si de nombreuses femmes souhaitent accoucher sans analgésique, une méthode médicamenteuse est utilisée dans la plupart des cas pour soulager la douleur. Lors du travail, il est fréquent que la douleur devienne insupportable. Il est donc important de se rappeler que ce n’est pas parce qu’il est possible d’avoir un bébé sans soulager la douleur que vous devez le faire. Souvenez-vous également qu’un accouchement est toujours imprévisible et qu’il est toujours possible de changer d’avis. La sage-femme est là pour vous conseiller et vous indiquer les avantages et les inconvénients des différentes méthodes. Il est toutefois préférable de s’informer avant l’accouchement.

Méthodes médicamenteuses

Les méthodes médicamenteuses font référence à différents types d’anesthésies provoquées par des médicaments.

  • Protoxyde d’azote. Il s’agit d’un composé chimique à base d’oxygène et d’azote, également appelé gaz hilarant, qui a un effet analgésique et relaxant et peut provoquer une sensation d’ivresse lorsqu’il est inhalé. Il est possible de régler la puissance du gaz et de contrôler la quantité inhalée. Le gaz n’affecte pas le bébé et quitte le corps aussi rapidement qu’il y est entré.
  • Morphine. Elle est administrée sous forme de comprimé ou d’injection sous-cutanée ou intraveineuse, selon la rapidité souhaitée de l’effet. Elle permet d’éliminer les pics de douleur pendant les contractions et facilite la relaxation. Comme elle traverse le placenta, elle est généralement utilisée au début du travail pour permettre à la mère de dormir et de reprendre des forces, surtout si la phase de latence se prolonge. Elle ne doit pas être utilisée lorsque l’accouchement est imminent, car le bébé risque de somnoler et d’avoir du mal à respirer régulièrement.
  • Péridurale. Une solution anesthésique injectée dans le bas du dos permet de soulager la douleur et de rendre les contractions presque indolores. Son effet s’estompe généralement au bout de quelques heures, à mesure que l’intensité des contractions augmente. Un monitoring est effectué en permanence à l’aide d’un CTG pour s’assurer que le bébé se porte bien.
  • Anesthésie spinale. Il s’agit d’une autre forme d’anesthésie du dos, mais elle est administrée avec une seringue en une seule injection. L’anesthésie spinale, ou rachianesthésie, est plus générale, car elle endort la partie du corps située entre la poitrine et les cuisses. Elle est pratiquée lorsqu’on pense que le travail sera assez rapide, par exemple chez les femmes qui ont déjà accouché. On l’utilise également en cas de césarienne, mais à dose plus élevée pour que l’anesthésie atteigne les orteils. Tout comme pour la péridurale, un monitoring est effectué en permanence à l’aide d’un CTG pour s’assurer que le bébé se porte bien.
  • Bloc pudental (BP), anesthésie du périnée. Il s’agit d’une anesthésie peu courante réalisée en injectant une solution anesthésique en haut de la paroi vaginale. Elle endort les nerfs pour atténuer la douleur lors du passage du bébé. L’inconvénient, c’est qu’elle peut prolonger la phase d’expulsion et que la femme qui accouche peut ne pas savoir comment procéder. Il s’agit toutefois d’une méthode efficace pour soulager la douleur après l’accouchement, s’il est nécessaire de suturer des déchirures importantes du vagin ou du diaphragme.
  • Anesthésie. L’anesthésie générale vous plonge dans le sommeil. Elle est utilisée en cas de césarienne en urgence, lorsqu’il n’y a pas assez de temps pour effectuer une péridurale ou qu’il n’est pas possible d’utiliser une ventouse obstétricale.
  • Bloc paracervical (BPC), anesthésie du col de l’utérus. Il s’agit d’un analgésique injecté en quatre points du col de l’utérus lors de la phase de dilatation. Il soulage la douleur lors des contractions et est administré aux femmes qui ont déjà accouché, car leur travail ne dure habituellement pas plus de deux heures. Il est toutefois possible d’effectuer une deuxième injection.

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